Étape 3 : Calais

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C’est au printemps 1915 que commence l’aménagement de la base britannique de Calais composée de chantiers, d’ateliers, de dépôts, d’établissements de toutes catégories, de camps de repos, d’hôpitaux, etc.

Les installations se multiplient dans Calais et en dehors de la ville. En 1917, on y recense près de 64 000 soldats, toutes catégories confondues.

À côté de cette démographie purement militaire, les civils participent également au rayonnement du camp retranché ; un grand nombre d’ouvrières calaisiennes travaillent ainsi dans les ateliers de récupération des équipements évacués du front.

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Visite des ateliers de réparations de la base britannique par le président du Conseil Aristide Briand. Calais, 26 juin 1916. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 Fi 806.

Ateliers britanniques de réparation d'objets d'équipement évacués du front. Calais, 25 juin 1916. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 Fi 806.

Jeunes femmes employées dans un atelier de nettoyage et de réparation des fusils. Calais, 25 juin 1916. Tirage photographique, 12,5 x 17,5 cm. Archives départementales du Pas-de-Calais, 43 Fi 395.

Pour en savoir plus

La guerre totale mobilise toutes les ressources d’un pays, qu’elles soient économiques ou humaines. C’est pourquoi René Viviani, président du Conseil des ministres, lance un appel aux françaises le 7 août 1914, leur demandant de

remplacer sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille
.

C’est ainsi que les femmes prennent la place de leurs maris ou de leurs fils partis au combat. Le travail féminin n’est pas novateur puisqu’avant la guerre, elles étaient déjà près de 40 % à exercer une activité. La vraie nouveauté réside dans l’ouverture de certains secteurs d’activité, comme l’industrie de l’armement (jusque là elles travaillaient plutôt dans le textile). En 1914, elles sont 6 à 7 % à travailler dans ce type d’usine. En 1918, les "munitionnettes", comme on les appelle, représentent plus de 25 % de la main d’œuvre.

Mais cette redéfinition des rôles ne s’arrêtent pas au seuil de l’usine. Ces femmes de mobilisés doivent aussi apprendre à endosser le rôle de chef de famille à la maison et assumer seules l’éducation de leurs enfants et logistique domestique.

Ateliers britanniques de réparation d'objets d'équipement évacués du front. Aristide Briand et des officiers de l'État Major général anglais visitant les ateliers. Calais, 25 juin 1916. Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, VAL 310/081.

Entrepôt de pain de munition de l'armée britannique. Calais, 25 juin 1916. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 Fi 806.

Chauffeurs du Grand quartier général britannique. Calais, 25 juin 1916. Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, VAL 310/106.

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