Les insolites de l'état civil

Outil de recherche indispensable à tout généalogiste, les registres paroissiaux nous livrent parfois de bien curieux renseignements sur le quotidien de nos ancêtres.

L’ordonnance de Villers-Cotterêts rend leur tenue obligatoire en 1539 et contraint les prêtres de chaque paroisse à consigner (plus ou moins) scrupuleusement baptêmes, mariages et sépultures. En 1792, la République laïcise cette pratique qui échoit désormais à l’officier de l’état civil et revêt un caractère beaucoup plus administratif.
La lecture de l’état civil se révèle alors beaucoup moins plaisante et instructive sans les annotations ou chroniques rapportées par des prêtres soucieux de laisser une trace derrière eux. Certains s’épanchaient volontiers sur la vie de leur village, les guerres, les faits météorologiques ou autres événements particuliers, comme le dit lui-même le curé de Humbert en 1709 :

j’aye la main à la plume pour [les] descrires affin de [les] laisser à lire à ceux que Dieu envoyra après nous
(Archives départementales du Pas-de-Calais, E-DEPOT 466/E 1).

Au fil des recherches ou des hasards, les archives vous proposent un florilège de ces témoignages insolites, drôles ou inquiétants relevés dans les registres paroissiaux du Pas-de-Calais.

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Voir aussi dans d'autres départements

  • Archives départementales de Loir et Cher
  • Archives départementales de la Loire
  • Archives départementales du Morbihan, Les registres paroissiaux, chronique de la vie quotidienne, fascicule 1 et fascicule 2